Amnistie internationale a dressé une liste de dossiers pour lesquels le comportement du Canada est critiqué dans l'édition 2009 de son rapport annuel.
Droits des femmes
L'organisme se dit fortement préoccupé par l'incapacité du Canada de protéger les femmes autochtones qui sont portées disparues ou tuées au pays. Il cite les Nations unies qui invitent le Canada à « prendre les mesures nécessaires pour remédier aux carences du système ».
Droits des peuples autochtones
L'inaction du gouvernement de Stephen Harper dans le dossier des terres réclamées par les autochtones est aussi blâmée.
Amnistie internationale reproche aussi au Canada son comportement envers les détenus en Afghanistan et son refus d'intervenir dans le dossier du Canadien toujours détenu dans une prison américaine à Guantanamo Bay, Omar Khadr. Il dénonce également le rôle joué par les fonctionnaires de l'État dans le cas de trois Canadiens détenus et torturés à l'étranger.
Réfugiés et demandeurs d’asile
En juin, la Cour d’appel fédérale a infirmé, pour des raisons de procédure, une décision de 2007 de la Cour fédérale qui statuait que l’Entente sur les tiers pays sûrs conclue entre le Canada et les États-Unis et portant sur les demandes d’asile était contraire à la Charte canadienne des droits et libertés et au droit international.
L'utilisation policière du pistolet électrique Taser est aussi critiquée. L'an dernier, quatre Canadiens sont morts après avoir reçu des décharges électriques.
Peine de mort
Enfin, Amnistie internationale relève que le gouvernement canadien a abandonné sa politique « de demander systématiquement aux pays concernés la commutation de toute peine capitale en emprisonnement à perpétuité » pour les détenus canadiens à l'étranger. L'organisme cite le cas du Canadien Ronald Allen Smith, condamné à mort aux États-Unis en 2007.